Les plus célèbres contes et légendes dans le Finistère

Le Finistère est une terre de légendes et de contes immémoriaux. L’atmosphère mystérieuse et la beauté sauvage des paysages de ce département breton se prêtent à merveille à des récits où l’histoire et le surnaturel s’entremêlent.

 

Le trésor du menhir de Kerloas

Situé dans la commune de Plouarzel, le menhir de Kerloas fait partie des monuments les plus connus du Finistère. Cette imposante pierre de 10 mètres de hauteur abriterait un trésor invisible qui se matérialiserait uniquement à minuit, au cours de la nuit de Noël. La légende dit qu’à cet instant, le menhir quitte son emplacement pour étancher sa soif dans la mer, mais le réintègre au douzième coup de minuit, écrasant au passage les curieux attirés par son trésor.

 

Menhir de Kerloas

 

La Grotte du Diable de la forêt de Huelgoat

Le diable est l’une des figures récurrentes des contes et légendes du Finistère. Sans surprise, il est ainsi présent dans l’un des mythes les plus populaires associé à la forêt de Huelgoat : la Grotte du Diable.

On raconte qu’à l’origine, l’Ankou (créature personnifiant la mort dans la croyance celte) était le premier occupant de cette grotte, logée au cœur des monts d’Arrée. Mais se trouvant trop à l’étroit dans son abri rocheux, il décida de partir vivre sur les hauteurs du massif montagneux et céda la place au diable et à sa famille.

Ainsi, le Malin pourrait aisément se rendre aux Enfers en passant par le fond de la grotte. Terrifiés par ses méfaits, les Huelgoatains furent délivrés de sa présence par un marchand de Kerminaouët, qui le força à s’enfuir après l’avoir ridiculisé. Le démon serait mort au cours de son périple, peu après son bannissement.

À leur tour, incapables de subvenir seuls à leurs besoins, les enfants de l’ange déchu auraient péri de froid et de faim, tout comme leur diabolique génitrice.

 

Grotte du diable - Forêt d'Huelgoat

 

Les Viltansous de Keranchas

Au Nord de l’île d’Ouessant se situe le hameau de Keranchas. Il se murmure qu’en ces lieux, rodent les Viltansous. Ces petits êtres proches des korrigans auraient pour habitude de danser tout au long de la nuit et d’entraîner dans leur sillage ceux qui croisent leur chemin, au risque de les faire mourir d’épuisement. Les hommes capables de survivre à cette expérience bénéficient cependant d’une magnifique récompense : l’un de leurs vœux est exaucé !

 

Keranchas à Ouessant

 

La Mare aux Fées de Huelgoat

Les fées font intégralement partie du folklore breton et sont bien entendu présentes dans les contes et légendes du Finistère.

L’un d’eux prétend que ces délicates créatures ailées ont pour habitude de coiffer leurs longs cheveux d’or en se mirant dans l’eau cristalline de la mare de Huelgoat. Lorsque la lune est pleine, il serait même possible d’apercevoir leurs reflets. Mais prenez garde à ne pas les observer de trop près, vous risqueriez de vous noyer en étant irrésistiblement attiré par les profondeurs de l’eau.

 

 

Saint Guénolé et le pont de l’île de Sein

Selon un récit légendaire, Saint Guénolé (moine fondateur de l’abbaye de Landévennec) aurait promis au capitaine de l’île de Sein de construire un pont entre l’île et le Bec du Raz, pour rendre le voyage moins dangereux. Le diable aurait eu connaissance de ce projet et déclaré à Guénolé qu’il emprunterait ce pont pour s’installer à Sein.

Le Saint ne sut que faire : s’il renonçait à l’édification du pont, il se parjurerait, et s’il le construisait, il permettrait au diable de se rendre sur l’île. Dieu, désireux d’aider le religieux à résoudre son dilemme, lui accorda le pouvoir d’ériger un pont en glace qui fondit sous la chaleur des sabots du diable, le précipitant au bas de la falaise.

 

Immergez-vous dans l’ambiance féérique des terres légendes du Finistère en visitant les îles d’Ouessant, de Sein ou de Molène. Tout au long de l’année, la compagnie maritime Penn ar Bed vous permet de découvrir ces îles bretonnes grâce à des traversées quotidiennes au départ de Brest, Le Conquet, Camaret ou Audierne.